L’univers de la production musicale est en pleine ébullition et cherche de nouveaux modèles; les grands labels et majors ont, comme nous le voyons, du mal à suivre la révolution numérique. Les artistes semblent avoir compris plus rapidement et s’affranchissent déjà de la main mise des studios.
Les internautes à qui l’on reproche parfois d’être à l’origine de la dégringolade de l’industrie du disque auront bientôt la possibilité de devenir acteurs de la production musicale. C’est en tout cas le pari audacieux d’une jeune start-up française, Spidart.com.
Le concept (déjà existant aux Etats-unis) est simple: de jeunes artistes créent leur profil sur le site, y laissent leurs informations ainsi que trois enregistrements Mp3 de leurs compositions. Si leur travail plaît, des utilisateurs peuvent décider de les produire. Tout simplement, sous forme de parts de 10 euros chacune. Quand 50 000 euros sont réunis par un ou plusieurs utilisateurs, Spidart entre en piste afin d’aider à la création d’un album .
Le projet est alors mené par des professionnels, financé et distribué; si c’est un succès, les gains seront repartis de la façon suivante: 35% pour l’artiste, 35% pour les internautes et 30% pour Spidart.
Voila un concept parfaitement adapté à la tendance sociale actuelle en plus d’être un modèle intéressant pour une industrie musicale en péril.
Source : TechCrunch
Rédigé par Alain Eskenazi
1 commentaire:
Donc en gros, ce clone de Sellaband.com qui existe déjà en Europe, fait appel public à l’épargne des particuliers pour financer la production des artistes…
En France pour pouvoir faire cela il faut être accrédité par l’autorité des marché financier (normal ils vendent des parts, s’apparentent à la Bourse, et espèrent reverser des revenus…).
Le problème c’est que nulle part sur leur site ils annoncent avoir ce type d’accréditation difficile à obtenir. (ça exige une certaine transparence)
Ceci n’est pas très rassurant vis-à-vis des personnes qui mettront leurs euros dans leurs productions… et inquiétant de la part de diplômés d’école de commerce qui préfère faire de l’argent facile plutôt que de s’assurer de la protection de leurs clients risquant leur argent dans leur concept !!!
Publier un commentaire