RadioSouvenirsFM

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samedi 22 décembre 2007

Web_Internet supplante la télévision chez les jeunes



Le nombre d'accrocs au Web ne cesse de gonfler. Selon une étude menée par l'EIAA(European Interactive Advertising Association), ils seraient 83 %, ceux qui affirment ne pouvoir se passer d'au moins une activité en ligne. Bien sûr, les deux qui arrivent en tête sont la recherche et la consultation des mails. Néanmoins le "social networking" a connu une bonne évolution en assumant désormais la troisième place devant même la messagerie instantanée ou le téléchargement de musique. Plus loin derrière, la consultation de vidéo clips ou de films qui monte de façon spectaculaire (gain de 150% en un an).

Pour la première fois depuis son apparition, Internet relègue la télévision au deuxième plan chez les 16-24 ans. C'est un fait historique. Pendant que 77 % des jeunes regardent la télévision (5 % de moins que l'année dernière), 82 % vont sur Internet. Près de la moitié de ces mêmes jeunes (48%) déclarent d'ailleurs avoir baissé leur consommation de télévision au profit d'activités internautes. Cette tendance ne concerne pour l'instant que cette tranche d'âge, mais il annonce un mouvement qui ne devrait cesser de s'amplifier, et pour toutes les générations. Ainsi, le nombre de plus de 55 ans surfant sur la toile a augmenté de 12 % en un an à peine.

evolutionD'une manière générale, les internautes sont 62 % à délaisser les autres formes de média, et 96 % à délaisser au moins une activité : après la télévision figurent la lecture (qu'il s'agisse de livres, magazines ou de journaux) et la téléphonie (conversation au téléphone, envoi de textos). Ce que l'étude ne montre pas en revanche, c'est que la plupart de ces activités n'ont pas disparu, mais se sont adaptées à Internet. Du moins, pour certaines d'entre elles : quand on parle d'activités extérieures (22 % qui la délaissent), ou de sport (23 %), on ne peut pas vraiment dire qu'elles aient leur équivalent sur Internet. Quant au livre (délaissé par 30 % des internautes), l'e-book est encore trop marginal pour parler de réelle transposition.

Source : Québec Jeunes

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